La côte atlantique: la pampa infinie de l’Argentine à l’Uruguay …

Publié le par rolling-stoll.over-blog.com

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Du 23 mai au 7 juin 2011


Nous voilà à nouveau de retour en Argentine, on connait maintenant les formalités douanières ! Ca va vite, mais en redémarrant, dans le vent glacial, Manu recule et cogne violemment la voiture garée derrière nous, dont la passagère n’a même pas le reflexe de klaxonner ! Quelle bêtise… Notre pare-choc (de décoration) est totalement cassé, et le capot de la voiture a un petit pète… C’est malin ! Mais le propriétaire de la voiture est charmant, et ne veut pas entendre parler d’assurances, trop compliquées ici : il nous emmène chez lui, à la prochaine ville, chez le ‘’taller’’… Ce n’est pas la bonne heure, c’est la sieste, et devant notre impatience, il accepte un billet de 100 pesos (16 euros), et l’affaire est close ! Bon, il faudra nous aussi qu’on répare notre pare-choc, avant qu’il ne tombe…

Après quelques courses à Rio Gallegos, grande ville pétrolière moche et venteuse, nous repartons plein nord. Et oui, pour la première fois depuis le début de notre voyage, nous prenons réellement cette direction ! Ca fait drôle, vraiment, on a l’impression que c’est une nouvelle aventure, différente, qui commence… Et puis ça sent le retour ! Nous voici sur la Ruta 3, excellente, qui parcourt la pampa immense, herbeuse, sèche et venteuse… Nous nous arrêtons pour bivouaquer à Commandante Piedra Buena, au bord du rio Santa Cruz, à l’entrée d’un joli petit camping…

De quoi se balader au bord de l’eau, parmi les oies sauvages, avant de reprendre la route… Nous avons une infinie immensité de pampa à traverser, alors allons-y, courage ! Il fait un temps magnifique, et un peu moins froid, c’est agréable… Nous atteignons Puerto San Julian, où nous faisons une pause. On l’a retrouvé hier, mais il était caché, cette fois il est face à nous : l’océan Atlantique ! Nous voilà donc sur l’autre façade du continent… Nous papotons avec des jeunes filles, dont les familles possèdent des estancias de plus de 300 000 ha ! Du délire, même si ce ne sont que des broussailles et des moutons… Puis nous visitons la reconstitution du célèbre bateau de Magellan, le Nao Victoria, un beau galion à 2 mâts. Très chouette, les cocottes sont enthousiasmées ! Nous continuons irrémédiablement vers le nord, parmi les guanacos et les nandous, qui pullulent par ici … Il faut être prudent, pour ne pas les écraser ! Seules quelques estancias perdues ponctuent le paysage, de loin en loin… Nous campons à Caleta Olivia, sur la plage de galets, au milieu des pêcheurs de ‘’pejerreys’’… Ca sent bon l’air marin !

Les mouettes nous réveillent et sonnent le départ. Nous longeons de belles plages jusqu’à Comodoro Rivadavia, immense port pétrolier, moche. Et nous roulons, nous avançons, dans ces immensités à perte de vue… Pause à Garayalde : il y a là quelques baraques, autour d’une station service et de sa cafétéria. Ca fait très ‘’Bagdad Café’’ ! Nous nous installons à l’intérieur, pour casse-croûter, quand Margot remarque un gaucho au drôle de look. On se retourne : Florent Pagny, notre chanteur rebelle national !!! Alors là, c’est totalement hallucinant ! Il est juste entré pour payer son essence… Manu l’aborde, je le rejoins, on échange quelques mots. Et quand il comprend notre voyage, il marque un grand intérêt, et accepte notre invitation à venir prendre l’apéro avec nous ! Pas croyable… On savait bien qu’il avait une estancia en Patagonie argentine, mais de là à le croiser dans ce café pourri, quel hasard ! On passe une petite heure ensemble, à papoter, à échanger des idées, on lui parle voyage et aventure, il nous raconte un peu sa vie, entre Paris, Miami et la Patagonie… C’est super sympa, très simple, informel… Il envie notre aventure ! Il a de très bonnes valeurs, c’est un mec bien… Puis il reprend sa route, vers le sud… Nous mettrons quelques temps à nous en remettre, on est survoltés ! Les immensités nous laissent l’occasion de rêver encore… Puis nous passons Trelew, fief historique gallois, et arrivons à Puerto Madryn, grande station balnéaire, quasi déserte en cette saison. L’occasion d’une belle balade sur la plage de sable fin, dans le vent frais, et d’un bivouac sur la corniche, avec vue magnifique sur la baie…

Et le lendemain, évaluation de français ! Allez Margot, courage, il faut boucler ça ! Le vent est glacial, on est bien au chaud dans notre roulotte… Puis nous partons à la découverte de la mythique Péninsule Valdès ! On sait qu’on est là à la mauvaise saison, mais bon… C’est un endroit si réputé pour l’observation des baleines, orques, phoques, éléphants de mer, et pingouins, qu’on ne peut pas rater ça ! Après un petit tour au centre des visiteurs, sur l’isthme, nous allons voir une belle petite colonie de phoques, qui se prélasse au pied de falaises sableuses dorées… Ils sont un peu loin, et on a déjà vu pas mal de phoques, mais c’est joli quand même, et les poulettes ne veulent pas quitter leurs jumelles, malgré le vent glacial ! Nous rejoignons finalement le village de Puerto Pyramides, complètement déserté, et nous ensablons lamentablement dans le camping fermé… Plus de 2h à pelleter pour se sortir de là ! Galère…

Le lendemain, après une évaluation de maths, nous partons pour le cœur de la péninsule. C’est parti pour 170 km de ‘’ripiot’’, qui dégage une poussière d’enfer, qui entre partout ! Il fait gris et très venteux, c’est dommage… A Caleta Valdès, nous observons une petite colonie d’éléphants de mer, d’assez loin. On avait vu mieux en Californie ! Mais la balade sur la corniche est jolie, et 4 ou 5 tatous nous passent entre les jambes, très culottés, avec leur flair curieux ! Trop mignons… Puis, après avoir traversé une grande pampa, peuplée de moutons mérinos, de guanacos et de nandous, nous arrivons à la Punta Norte. C’est là qu’en été, les orques viennent chasser les bébés phoques sur la plage ! Mais là, il n’y a rien, c’est désespérant… Juste quelques moutons qui viennent brouter les algues… Quelle déception ! Manu est furieux, tout ça pour ça ? C’est un raté, j’avoue… La piste de retour, longue et poussiéreuse, nous ramène à Puerto Madryn, où nous nous posons sur le port, fatigués et déçus…

Allez, après halte de quelques jours, il est temps de lever l’ancre, et de remettre le cap au nord ! C’est reparti dans la pampa infinie… Mais on note un petit changement : c’est beaucoup moins herbeux, plus buissonneux, avec des épines, et fini guanacos et nandous ! Nous passons les 45000 km de notre périple ! Après San Antonio Oeste, nous quittons la côte, pour continuer plein nord. Et là, chose incroyable, Manu, fatigué, me laisse le volant ! Ce n’était plus arrivé depuis les grandes prairies canadiennes ! Les filles se demandent si je sais encore conduire… Ben moi, ça ma fait plaisir, même si le paysage est bien monotone… Nous nous arrêtons à Rio Colorado, la limite officielle nord de la Patagonie ! Après près d’un mois sur ces terres de légende… On se dégourdit les jambes le long de la rivière, et on se pose tranquillement dans un ancien camping, au bord de l’eau…

Et le lendemain, c’est reparti, vers l’Est ! Soleil et douceur, ça fait du bien… Nous voilà à présent dans la ‘’pampa humeda’’, qui devient de plus en plus verte, et où les moutons cèdent doucement la place aux bœufs angus… Mais c’est toujours aussi infini et monotone ! A Bahia Blanca, nous retrouvons l’océan, et je reprends le volant. Les filles sont toujours à fond dans leurs playmobiles, elles n’arrêtent pas ces derniers jours, et ne voient pas passer les km… Tant mieux ! Nous arrivons enfin à Necochea, où nous attendent Diana et Juan-Carlos, des amis de notre Basque Chilien ! C’était notre objectif, pour une pause bien méritée de 2 jours…

Ce couple adorable de près de 70 ans nous reçoit comme des rois, dans leur petite maison. Nous nous installons dans leur grand jardin, près du camping-car fabriqué par JuanCa, il y a quelques années… Un engin incroyable, le 4° de la série familiale ! Notre ami fût un grand précurseur, et on est tout à fait sur la même longueur d’onde ! C’est trop rigolo… Cet ancien couvreur est un bricoleur de génie ! Diana, d’origine italienne, nous bichonne avec ses petits plats délicieux… Nos amis nous promènent dans leur vieille 504, qui fût rouge, à travers cette petite station balnéaire bien désuète. Le grand parc, avec son étang à canards, les berges de la rivière, bucoliques, les différents quartiers, mais surtout, la plage ! Elle est très belle, avec ses dunes de sable fin, et pleine de gens qui jouent, papotent, boivent le maté, où jettent leur filet à friture… Et au milieu de toute cette agitation, une énorme colonie de phoques ! Ils sont là, sur la plage, empiétant même sur la route ! Les gros mâles dominants montent la garde, montrant les dents si on s’approche de vraiment trop près … C’est incroyable, très impressionnant, bien mieux que la Péninsule Valdès ! Nous avons des discussions passionnantes, sur la vie, ses valeurs, ses expériences… Et puis Diana, passionnée par la langue française, est épatante ! Elle n’a jamais mis les pieds dans l’hexagone, mais a suivi longtemps les cours de l’Alliance Française, et parle un excellent français ! Elle nous présente à ses amis de ‘’conversation française’’, nous fait visiter le Théâtre Paris, fierté de la ville, et nous jouons les stars dans un cours de l’Alliance, c’est trop drôle !

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et nous saluons nos amis pour repartir à l’aventure… Diana nous charge de petits cadeaux, de gâteries… Adorable ! Nous parcourons à nouveau les grandes terres d’élevage, et passons Mar del Plata : ces Argentins vivent décidemment vraiment de la terre, et non de la mer. Et nous roulons vers le nord, toujours… Cette remontée depuis la pointe sud du continent commence à être bien longue, on en a ras le bol ! Il n’y a pas grand-chose, sur plus de 3000 km… Nous faisons halte à Chascomus, en plein pays gaucho, parmi les vaches et les prairies. Cette petite ville cossue, au bord d’un immense lac, est totalement européenne… Mais les pêcheurs buvant leur maté sur la digue sont bien sympas !

Au réveil, nous achevons notre dernière étape de route, et arrivons enfin dans la ville tant attendue de Buenos Aires ! A notre grande surprise, nous trouvons très vite le quartier chic et moderne de Puerto Madero, qu’on  nous avait conseillé, et un beau petit cul-de-sac très tranquille pour nous installer… Parfait ! Ce quartier d’affaires, très sécurisé, reste sympa avec ses grands parcs, et ses stands de ‘’panchos’’ et frites, partout. De quoi nous passer 2 jours en plein cœur de la ville, peinards et gratuit ! Nous alternons notre séjour urbain entre école (Margot termine ses ultimes évaluations !) et visites… Il y a autour de nous 1, puis 2, puis 3 véhicules français, de voyageurs qui attendent le bateau pour rentrer au pays ! Incroyable, un vrai petit clan ! Ces gens ont voyagé quelques mois en Amérique du Sud, et repartent par leur point d’arrivée… Tous sont fatigués de leur périple, voir blasés ! Bizarre… Nous aussi, nous commençons à essayer d’organiser notre retour, mais les tarifs d’ici sont effrayants, et nous avons toujours dans l’idée de vendre notre engin… Si Dios quiere ! Mais là où nous nous régalons vraiment dans cette capitale très vivante, c’est dans la découverte des différents quartiers… Tout d’abord le centre-ville, autour de la célèbre Plaza de Mayo, avec la Casa Rosada (maison présidentielle). Un vrai petit air Parisien, avec ses grands immeubles, ses rues étroites et encombrées, ses piétons pressés ! Mais dans la grande avenue piétonne, les gens sont charmants, drôles, vivants… Et ça, c’est très argentin ! Nous visitons aussi une jolie corvette à 4 mats de l’armée argentine, transformée en musée naval sympa. N’oublions pas que nous sommes en bord de mer, même si on ne la voit que peu ! Mais surtout, nous nous régalons à flâner dans le quartier de la Boca, ancien coupe-gorge, dont une partie a été réhabilitée en petit Montmartre : les ruelles de Caminito, avec leurs maisons de tôles multicolores, où sévissent les danseurs de tango, les joueurs de bandonéon, et les peintres locaux, ont un charme fou ! Enfin, le quartier San Telmo, celui des antiquaires et des belles maisons du 19°, à l’ambiance si chaleureuse… Nous nous baladons à chaque fois en taxi, et faisons des rencontres avec des vrais ‘’Portenos’’, absolument uniques, bavards, et drôles ! J’adore… Mais le clou de notre séjour est tout de même ce fabuleux spectacle de tango que nous nous offrons un soir, dans un théâtre de la ville : nous sommes subjugués par les danseurs, leur grâce, leurs costumes, leur sensualité, les musiciens virtuoses… Eblouissant et mémorable ! Finalement, ce petit Paris latin est bien charmant, même si l’on sait que tout n’y est pas rose, et que misère et violence sévissent dans certaines zones, à éviter…

Bon, c’est reparti ! Après une traversée épique de la ville, avec des argentins qui roulent comme de vrais italiens, nous finissons par arriver dans la banlieue campagnarde de Tigre. Nous voilà dans le gigantesque estuaire du Rio de la Plata, formé de tous les fleuves arrivant ici ! Autant dire qu’il y a beaucoup d’eau, et des canaux absolument partout… Du coup, toutes les maisons sont au bord de l’eau, avec un ponton, et une grande partie de la circulation se fait par voie fluviale ! C’est excellent… Nous errons dans le Puerto de Frutos, aujourd’hui bazar géant à ciel ouvert de meubles, osier, bibelots, etc… Puis, alors que Manu part par la route pour rejoindre le camping ‘’Hirondelle’’, dont nous avons tant entendu parler, les filles et moi nous y rendons en bateau-bus ! Ces bateaux tout en bois sont superbes, et transportent les employés de bureau, les mères de famille, les écoliers, tout ce beau monde qui rentre chez soi, en papotant gaiement… A la demande, le conducteur s’arrête au ponton voulu ! C’est magique ! Manu nous attend sur le ponton du camping, où nous nous installons au bord de l’eau, sous une végétation luxuriante…

Nous profitons des brumes matinales sur place, à regarder les bateaux passer, pendant que Margot continue ses évaluations… Nous discutons avec un autre français échoué ici, en attente de retour… Puis nous levons l’ancre, et traversons les marais du delta, peuplés de vaches, pour rejoindre la petite ville de Guaylaguaychu, au nord de l’agglomération capitale. Il fait très beau, et les couleurs automnales sont magnifiques, avec cette douceur qui revient… Nous nous baladons sur une belle ile, au milieu des éternels buveurs de maté, et bivouaquons au bord du rio, toujours parmi les bateaux…

Et le lendemain, on traine un peu, pendant que notre championne de Margot termine sa dernière évaluation ! Quel soulagement… On fait des courses, et en route pour de nouvelles aventures ! Nous empruntons un immense pont sur le grand Rio Uruguay : et oui, nous voilà à une nouvelle frontière ! Après 2 semaines de notre remontée dans la pampa argentine, longue et monotone, malgré ses quelques pauses sympathiques, nous allons découvrir un petit pays dont on a entendu beaucoup de bien : l’Uruguay ! Le passage de douane est épique : nous ne connaissions pas les interdictions d’importer des produits alimentaires frais, et tout est en évidence sur le comptoir de la roulotte… Ca chauffe, nous parlementons un moment, Manu se fâche, et pendant ce temps, je planque l’essentiel, ne laissant à  notre douanier zélé que quelques fruits à jeter… Ouf, on s’en est bien tirés ! Nous prenons une jolie petite route, qui ondule à travers des collines bien agricoles, et arrivons à Paysandu. Nous sommes dimanche soir, et toute la ville est dehors, devant sa maison ou sur les bas-côtés, dans ou à côté de sa voiture, jeunes et vieux, à siroter en toute convivialité son maté ! C’est fou ça ! Ils sont encore plus drogués que les Argentins ! Après une jolie balade sur les plages du fleuve, nous nous installons au bord de l’eau, tranquilles…

Il fait tout gris et froid au matin… Nous faisons un petit tour au musée des traditions, avec plein d’objets de gauchos, et discutons avec les gens qui tiennent ça, absolument charmants. Nous passons devant un dépôt de voitures anciennes, abandonnées là, impressionnant… Puis nous continuons notre route plein nord ! La campagne est assez morne, très européenne… Serions-nous un peu blasés ? C’est vrai qu’on se sent un peu mous, fatigués par ces dernières semaines de route, préoccupés par la fin de notre voyage… Mais voilà que nous passons l’après-midi aux Thermes de Dayman, excellents ! C’est un grand complexe, avec piscines couvertes et extérieures, de 37 à 42°C, un vrai délice, même lorsqu’il se met à pleuvoir des cordes ! Il y a très peu de monde, on fait les fous, on se prélasse… Extra ! Puis nous allons nous poser à Salto, au bord du fleuve Uruguay, toujours lui, immense et paisible…

Allons explorer la ville au petit matin ! Il fait très beau, mais bien froid, et avec les chaud-froid des thermes, on a tous un méchant rhume… Ces Uruguayens sont très cool, accros au maté, mais leur niveau de vie est bien inférieur à celui des Argentins. En tous cas dans cette région, loin de la capitale et de la côte ! Poursuivons vers le nord… On espère désespérément gagner des degrés ! Nous traversons prairies et cultures, traversées de grandes rivières, et arrivons à Villa Union, petit bled aux allures boliviennes, très pauvre… Et nous voilà déjà à la frontière nord du pays ! Ca aura été très court, juste le temps d’un petit aperçu de ce pays sympa, mais pas palpitant, et trop plat à mon goût… Et voici un imprévu : il n’y a ici pas de pont pour repasser en Argentine, nous sommes obligés de rentrer au Brésil ! Mince alors… Ben c’est plutôt rigolo, finalement ! Nous voilà dans de grandes prairies à perte de vue, pleines de chevaux et de vaches, finies les cultures… Et nous passons à Uruguaïana, belle ville commerçante. L’occasion de se lancer à essayer le Portugais, si chantant ici ! C’est génial, j’adore ! Mais nous n’avons pas fait les papiers d’immigration, et devons vite ressortir du pays, pour repasser encore une fois chez le voisin…

Bon, on devrait à priori changer de milieu, d’écosystème ! On n’en peut plus de la pampa à n’en plus finir, sèche ou humide, prairies ou cultures… Près de 3 semaines dans ces immensités plates, avec ce vent froid ou glacial, et pas mal de grisaille ! Suffit ! Heureusement que les habitants de ces zones, Argentins ou Uruguayens, sont là, avec leur gentillesse, leur curiosité, leur attitude si zen… Mais on a eu assez de cet hiver austral, on a vraiment envie de retrouver de la chaleur, enfants gâtés que nous sommes ! Allez, ‘’rumba al norte’’, voir ce qui nous attend !...

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